ACTUALITÉS FRANÇAISES RÉGIONALES: le retour du loup en seine-maritime?
Cet article a été rédigé par Jean-Claude Lasnier pour notre site web et reflète le contenu d’un article paru en mars 2024 dans le journal local français « Journal Le Havre Paris Normandie ».
J’ai toujours été fasciné par les loups, aussi quand j’ai entendu à la radio régionale l’annonce officielle par la Direction départementale des Territoires et de la Mer de Seine-Maritime (DDTM) que le « grand canidé » découvert mort, près du Havre, début février, était bien un loup, je me suis immédiatement intéressé à la question. Et, j’ai rapidement découvert, à ma grande surprise, qu’il y avait eu plusieurs attaques de moutons près du Havre et de Fécamp, fin janvier 2024 !
J’ai donc appris, quelques jours plus tard, qu’un loup avait été trouvé, mort à Manéglise, suite à une collision avec un véhicule.
On ne sait pas encore d’où provenait précisément ce loup, car le loup est un animal très discret, capable de parcourir sans problème une cinquantaine de kilomètres minimum par jour, et il n’y avait pas eu de signalement d’attaques ou d’observations avant les faits recueillis fin janvier. En fait, ce sont surtout les attaques de bétail qui parlent plus que les observations qui sont toujours fugitives. Souvent, on arrive à attester de la présence d’un loup par des témoignages visuels, des traces de pattes, d’attaques, la récupération de poils et d’analyses ADN.
Apparemment, l’analyse génétique effectuée sur l’animal trouvé mort, montre que ce loup avait des origines de l’Est, probablement de Belgique ou d’Allemagne, alors que le premier loup retrouvé dans la région en 2020 serait venu des alpes italiennes…
On est pratiquement certain que ce loup était bien celui à l’origine des attaques de moutons près du Havre et de Fécamp, car il n’y a plus eu d’attaques depuis la fin février. C’est difficile d’être sûr à 100%, car il y a des attaques de chiens qui ressemblent beaucoup à ce que peut faire un loup.
Selon toute vraisemblance, c’était un loup solitaire comme en 2020, où il y a eu la certitude qu’il n’y avait qu’un loup, car comme en 2024, le fait que les attaques se soient arrêtées sur les troupeaux, il est pratiquement certain qu’il n’y avait qu’un seul individu sur le territoire normand.
J’ai lu que certains éleveurs avaient même demandé des moyens de protection. Mais apparemment, comme il n’y a pas eu de récidive, après ce loup tué, il n’y a pas eu d’autres attaques, il n’y aura donc vraisemblablement pas de moyens de protection mis en place.
Un propriétaire de moutons près de Fécamp a cependant décidé de créer une page Facebook de veille sur la présence de loup en Seine Maritime. Alors, à suivre en ligne la trace du loup en Normandie…
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